D’abord,
comme on peut s’en douter, nos activités sont en sommeil forcé.
Entre
autres, pas de rencontres avecdes
auteurs, à la librairie ou ailleurs, et pourtant, ce ne sont pas les idées qui
manquent.
Notre prix
littéraire, attribué à Il était une fois
dans l’est d’Arpad Soltesz, n’a pas pu être remis.
Il le sera
dès que possible.
En
attendant, un second prix est en route. Il concerne cette fois des écrivains
africains, anglophones et lusophones.
Le blog des
Lettrés-d’union continue...
Et la
librairie, comme vous avez pu vous en apercevoir, tourne, avec votre soutien,
votre présence, vos achats.
Et, bien
sûr, nous vous souhaitons une bonne année et une bonne santé pour 2021, et la
possibilité de se voir en chair et en os, et de partager, outreune conférence, un verre….
Ne pas avoir le sentiment des lettres, cela, chez les Anciens, voulait dire ne pas avoir le sentiment de la vertu, de la gloire, de la grâce, de la beauté, en un mot de tout ce qu'il y a de véritablement divin sur la terre.
Sainte-Beuve
Un excellent article (court mais instructif) de Gunthert sur Bernie Sanders, ses mitaines, à la cérémonie du Capitole intronisant Joe Biden en 46° président des Etats-Unis (?).
Et sur lesmèmes (attention pas les "mêmes") de Bernie sur le net.
Prononcez « mème » à la française ou « mime » à l’américaine. Ce mot est né sous la plume de Richard Dawkins dans son « Gène égoïste » (1976). Ses racines ? Le mot «gène » + le grec « mimesis » (l’imitation).
Howard Johnson a rejoint McCoy Tyner, disparu l’année
dernière, avec lequel il avait travaillé. Joueur de tuba (dont il fut un des
très grands dans le jazz), il savait aussi jouer du saxophone baryton, de la
clarinette basse et d’autres instruments, souvent dans les tons graves :
il avait d’ailleurs baptisé son dernier groupe Gravity, revendiquant ces sons
graves. Né en 1941 à Montgomery, Alabama, il est surtout connu comme un
accompagnateur, et la liste de ceux avec qui a joué et enregistré est assez
incroyable : Charles Mingus, Archie Shepp, Gary Burton, Charlie Haden, Gil
Evans, Pharoah Sanders, Carla Bley, Gato Barbieri, Oliver Nelson, Chet Baker,
Miles Davis, etc., etc., etc., chaque fois apportant sa touche inimitable avec
son instrument de prédilection.
Mais Howard Johnson sut aussi s’adapter à des musiques
différentes du jazz : le blues (Taj Mahal, Muddy Waters, BB King) le
rhythm’n’blues (Marvin Gaye) et le rock (John Lennon, The Band – on l’entend et
on le voit même un peu dans le film The Last Waltz, de Martin Scorsese). Et on
ne saurait les citer tous.
En tout, il a enregistré plus de cinq cents albums !
A part cette prodigieuse activité, Johnson a fondé son
propre groupe : Substructure, qui devint Gravity en 1972, et enregistré
quatre albums solos : Nubia’s
Arrival (1995), Gravity !!!
(1996), Right Now ! (1997) et
enfin Testimony (2017).
Pour se faire une idée de la diversité de son talent, il est
recommandé d’écouter : Liberation
Music Orchestra, de Charlie Haden, Gil
Evans Plays Jimi Hendrix, de Gil Evans, Let
My Children Hear Music, de Charles Mingus, Miles And Quincy Live at Montreux, de Miles Davis ; et aussi The Last Waltzdéjà cité, The Real Thing, de Taj Mahal,The Muddy Waters Woodstock Album
et encore Walls And Bridges, de John
Lennon, pour n’en citer que quelques-uns.Excusez du peu !