mercredi 27 janvier 2021

Où en sommes-nous?


Où en sommes-nous ?
  à la recherche du temps perdu…

D’abord, comme on peut s’en douter, nos activités sont en sommeil forcé.

Entre autres, pas de rencontres avec des auteurs, à la librairie ou ailleurs, et pourtant, ce ne sont pas les idées qui manquent.

Notre prix littéraire, attribué à Il était une fois dans l’est d’Arpad Soltesz, n’a pas pu être remis.

Il le sera dès que possible.

En attendant, un second prix est en route. Il concerne cette fois des écrivains africains, anglophones et lusophones.

Le blog des Lettrés-d’union continue...

Et la librairie, comme vous avez pu vous en apercevoir, tourne, avec votre soutien, votre présence, vos achats.

Et, bien sûr, nous vous souhaitons une bonne année et une bonne santé pour 2021, et la possibilité de se voir en chair et en os, et de partager, outre  une conférence, un verre….

Les Lettrés-d’union

 

dimanche 24 janvier 2021

Mème ?

Ne pas avoir le sentiment des lettres, cela, chez les Anciens, voulait dire ne pas avoir le sentiment de la vertu, de la gloire, de la grâce, de la beauté, en un mot de tout ce qu'il y a de véritablement divin sur la terre.

Sainte-Beuve

Un excellent article (court mais instructif) de Gunthert sur Bernie Sanders, ses mitaines, à la cérémonie du Capitole intronisant Joe Biden en 46° président des Etats-Unis (?).
Et sur les mèmes (attention pas les "mêmes") de Bernie sur le net.

Mème ?
Prononcez « mème » à la française ou « mime » à l’américaine. Ce mot est né sous la plume de Richard Dawkins dans son « Gène égoïste » (1976). Ses racines ? Le mot «gène » + le grec « mimesis » (l’imitation). 

Définition Larousse


RM

samedi 16 janvier 2021

Howard Johnson : un artiste a disparu, pas son souffle


Howard Johnson a rejoint McCoy Tyner, disparu l’année dernière, avec lequel il avait travaillé. Joueur de tuba (dont il fut un des très grands dans le jazz), il savait aussi jouer du saxophone baryton, de la clarinette basse et d’autres instruments, souvent dans les tons graves : il avait d’ailleurs baptisé son dernier groupe Gravity, revendiquant ces sons graves. Né en 1941 à Montgomery, Alabama, il est surtout connu comme un accompagnateur, et la liste de ceux avec qui a joué et enregistré est assez incroyable : Charles Mingus, Archie Shepp, Gary Burton, Charlie Haden, Gil Evans, Pharoah Sanders, Carla Bley, Gato Barbieri, Oliver Nelson, Chet Baker, Miles Davis, etc., etc., etc., chaque fois apportant sa touche inimitable avec son instrument de prédilection.

Mais Howard Johnson sut aussi s’adapter à des musiques différentes du jazz : le blues (Taj Mahal, Muddy Waters, BB King) le rhythm’n’blues (Marvin Gaye) et le rock (John Lennon, The Band – on l’entend et on le voit même un peu dans le film The Last Waltz, de Martin Scorsese). Et on ne saurait les citer tous.

En tout, il a enregistré plus de cinq cents albums !

A part cette prodigieuse activité, Johnson a fondé son propre groupe : Substructure, qui devint Gravity en 1972, et enregistré quatre albums solos : Nubia’s Arrival (1995), Gravity !!! (1996), Right Now ! (1997) et enfin Testimony (2017).



 

Pour se faire une idée de la diversité de son talent, il est recommandé d’écouter : Liberation Music Orchestra, de Charlie Haden, Gil Evans Plays Jimi Hendrix, de Gil Evans, Let My Children Hear Music, de Charles Mingus, Miles And Quincy Live at Montreux, de Miles Davis ; et aussi The Last Waltz  déjà cité, The Real Thing, de Taj Mahal,  The Muddy Waters Woodstock Album et encore Walls And Bridges, de John Lennon, pour n’en citer que quelques-uns.  Excusez du peu !



                                                                                                                                                   Par Etienne