mardi 12 février 2019

Saint-Valentin du livre



Chères adhérentes, chers adhérents,

On entend dire souvent des écrivains que les livres ont sauvé leur vie.
Que les livres détiennent toute la richesse des mots, et le pouvoir d'imaginer à partir de chacun d'eux mille possibilités.
Que les livres leurs ont fait peur, les ont fait rire ou pleurer, et puis, qu'ils les rendent rêveurs, les font vivre et penser.
Que les livres content, racontent et tourmentent, et puis, qu'ils sidèrent, éclairent et apaisent.
Que les livres ont tous les droits, par des tours et des détours, par des digressions et des subversions, pour dire le Pour et pour dire le Contre, pour lever le poing et pour frapper du poing, pour tirer des fils vers les étoiles et s'abîmer dans les méandres de la pensée....
On entend dire souvent des écrivains que les livres ont sauvé leur vie.
Nous sommes tous des écrivains, tous avons le droit d'écrire, puissamment, merveilleusement, maladroitement, et surtout, toujours sincèrement.
Toute la beauté du monde, belle et laide, est dans les livres, et aussi autour d'eux, dans l'ossature, dans la couverture.... l'objet à part entière fait rejaillir mille sentiments. Ne passons plus à côté sans leur rendre hommage, leur avouer même notre inclination, et plus si affinités....
Aussi, ramassez un bouquet de crayons fraîchement taillés, et puis, contez leur fleurette, ou ferrez vos plumes pour leur envoyer des flèches enflammées.
A vos livres, à vos souhaits, à vos amours.

Dorothée

Si vous souhaitez apporter vos contributions, profitez du mois de l’amour pour les poster sur le blog : lettresdunionblog@gmail.com



***
Mon cher livre,
Toi qui chaque jour prends ton courage à deux mains
Pour me demander la mienne,
Ma réponse reste la même : mille fois oui !!!
Jean-François


Dans le jardin ouvragé d'un poète passionné

J'ai une peine de coeur,
Mais l'amour toujours est mon roi.
Je suis vivante et j'ai peur,
Mais je n'abandonne pas, car je sais que
Ce n'est pas folie que d'avoir telle candeur.
Je ne suis pas l'erreur,
Ma seule véritable peur, c'est de la perdre.
Mon coeur palpite encore pour un faux-semblant aux atours de Don Juan.
Ce fâcheux détour a failli sonner le glas de ma nature créative,
Si ce scélérat, mon coeur las l'avait donné en pâture à une vilaine pensée furtive.
Mais voyez, je suis rétive à l'invective,
La littérature n'est pas de l'injure d'une mauvaise conjoncture,
Elle mérite la belle tournure.
C'est ainsi qu'ici je m'active à entretenir sa pérennité
Et à déclamer sa gloire méritée.
La littérature est chère à ceux qui sont les témoins de ce qui ne se dit pas,
Et qui devient si clair en l'écrivant.
Elle est un champ prodigieux, authentique et immortel,
Et si même on la flanque d'artifices, qu'on veuille la faire sombrer,
Et que difficilement elle se relève, si même on l'oublie,
Elle ne disparaîtra jamais.
Elle survivra au-delà de nos apparences.
La littérature n'est pas chair à cimetières, elle est la mémoire éternelle.
Au fond, on ne peut résister à son absence.
 Dorothée