Arnaud Maïsetti
𝗕𝗲𝗿𝗻𝗮𝗿𝗱-𝗠𝗮𝗿𝗶𝗲 𝗞𝗼𝗹𝘁𝗲̀𝘀
Rencontre avec l'auteur
suivie d'une séance de dédicace
à la librairie « Autour du monde »
Rencontre dans le cadre de la biennale Koltès 2019
initiée et organisée par Quai Est (lien: Quai Est)
Quelques
images prises au fil des phrases d'Arnaud Maïsetti, auteur venu présenter une biographie de
Bernard-Marie Koltès, biographie de l'oeuvre plutôt que de l'auteur.
Koltès, cet écrivain né à
vingt ans à Strasbourg et qu'on ne finit pas de découvrir, à Metz et ailleurs... selon le ton
donné par l'entrée choisie, par la pièce rencontrée, sous le signe de la
tragédie, de l'humour, de la politique... sa rencontre avec Maria
Casares, elle sur la scène, lui soudain sujet d'un désir décidé : écrire.
Et donc faire de la vie une expérience d'intensité, pour provoquer la vie : on va au théâtre pour en sortir. Paradoxe de l'acte de création :
quand l'écriture met à mort la vie, elle redonne le désir de vivre. Mettre à
mort ce qui a eu lieu pour créer à nouveau. Nostalgie de l'avenir... L'origine est devant soi...
Koltès n'a cessé de lutter contre ses
origines, ses déterminismes, faisant sceptre ce mot de Rimbaud : revêtir un
nouveau corps amoureux... Aller ailleurs, tenir pour savoir que le meilleur
est à venir...
Quelques mots couleur de nuit, enfin, pour celui qui écrivait en anglais, pour approcher l'esprit du blues, ... au hasard.... Buddy Guy :
You damn right, I've got the blues
From my head down to my shoes
You damn right, I've got the blues
From my head down to my shoes
I can't win, 'cause I don't have a thing to lose*
You damn right, I've got the blues
From my head down to my shoes
You damn right, I've got the blues
From my head down to my shoes
I can't win, 'cause I don't have a thing to lose*
... ces notes bleues pour nous rapprocher...
*Buddy Guy : Damn right, I got the blues (Silvertone, 1991)