Où les mots se déplacent sans attestation dérogatoire
Dans ces conditions de confinement, il m’arrive de devoir aller au travail : je suis soignante.
Lorsque
je quitte mon domicile à 6h du matin par exemple,
j’entends les oiseaux qui ne manquent pas d’être joyeux ; ils me font
oublier les difficultés du moment nous touchant tous de près ou de loin.
Et
ce que dit René Char résonne :
« Au
plus fort de l’orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C’est
l’oiseau inconnu, il chante avant de s’envoler. »,
et
de rajouter : « Un poète doit laisser des traces de son passage, non
des preuves. Seules les traces font rêver. ».
Alors
rêvons puisque nous avons le temps désormais !
Qui est René Char ?
Ce poète français, résistant naît en 1907 et meurt en 1988. Lecteur très
enthousiaste, il aime Plutarque, François Villon et aussi les auteurs
romantiques comme Nerval et Baudelaire. Sa poésie, proche du silence, invite à
la résistance grâce à l’introspection et montre toute la révolte du poète
par Nadine
