vendredi 17 avril 2020

Lee Konitz. Un artiste a disparu, pas son souffle

Lee Konitz en novembre 1992 à Amsterdam. Photo Frans Schellekens. Getty images

Lee Konitz nous a quittés.
Né en 1927, ce saxophoniste, un des plus subtils disciples de Charlie Parker, non content d’avoir été, aux côtés de Miles Davis, un des créateurs du jazz cool, aura passé sa vie en des rencontres avec des dizaines de musiciens qu’on n’en finirait pas de nommer. Très tôt, il s’émancipe des canons du jazz be-bop avec un son d’une fluidité à la remarquable complexité,  pour construire une carrière exceptionnelle, et pas seulement par sa longueur : c’était un expérimentateur, prêt à toutes les aventures. De son imposante discographie (plus de cent albums en solo, une quarantaine en co-leader, et encore des dizaines en sideman, j’en extraits deux que je vous recommande chaudement : « Birth of the cool » de 1957 avec Miles Davis, et « Motion », un album enregistré en 1961, avec le batteur de John Coltrane, Elvin Jones, un chef-d’œuvre.


Miles Davis, Birth of the cool :


Lee Konitz : I Remember You from "Motion", 1961


Par Etienne