Lee Konitz en novembre 1992 à Amsterdam. Photo Frans Schellekens. Getty images
Lee Konitz nous a quittés.
Né en 1927, ce saxophoniste, un des plus subtils disciples de Charlie
Parker, non content d’avoir été, aux côtés de Miles Davis, un des créateurs du
jazz cool, aura passé sa vie en des rencontres avec des dizaines de musiciens
qu’on n’en finirait pas de nommer. Très tôt, il s’émancipe des canons du jazz
be-bop avec un son d’une fluidité à la remarquable complexité, pour construire une carrière exceptionnelle,
et pas seulement par sa longueur : c’était un expérimentateur, prêt à
toutes les aventures. De son imposante discographie (plus de cent albums en
solo, une quarantaine en co-leader, et encore des dizaines en sideman, j’en
extraits deux que je vous recommande chaudement : « Birth of the
cool » de 1957 avec Miles Davis, et « Motion », un album
enregistré en 1961, avec le batteur de John Coltrane, Elvin Jones, un
chef-d’œuvre.
Miles Davis, Birth of the cool :
Lee Konitz : I Remember You from "Motion", 1961
Par Etienne